L'AMOUR DE LA VÉRITÉ

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LES PENSÉES INDÉSIRABLES

Auteur: Tricia Booth

Version originale anglaise: https://bannerministries.wordpress.com/2015/11/28/dealing-with-unwanted-thoughts/

Êtes-vous en proie à des pensées indésirables? Est-ce que des suggestions, des tentations, des peurs et des inquiétudes viennent à votre tête même si, dans votre cœur, vous ne les croyez pas? Cela m’arrive et j’ai récemment trouvé un moyen de les repousser que je désire partager avec vous.

Il s’agit d’une simple illustration qui est vraie et qui est soutenue par les Écritures. J’espère qu’elle aidera quelqu’un.

Cela nous arrive tous

Même si nous sommes véritablement au Seigneur, nous vivons encore dans ce monde et le diable s’affaire à nous tenter afin de nous déstabiliser. Il semble y avoir une croissance de pression de nos jours pour nous amener à accepter des mensonges ou à entrer dans la peur et l’inquiétude.

Bien que notre esprit est sauvé et rempli, et uni avec le Saint-Esprit, rayonnant à travers nous et qu'Il nous sanctifie dans la mesure où nous sommes bien disposé, il est également vrai que notre vie terrestre naturelle continue d'exister. L’esprit, la vie affective, les sentiments et les désirs peuvent être au service de l’esprit ou être leur maître, selon notre choix.

Galates 5 : 16-17 « Je dis donc: Marchez selon l'Esprit, et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair. 17Car la chair a des désirs contraires à ceux de l'Esprit, et l'Esprit en a de contraires à ceux de la chair; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. »

Romains 8 :5 « Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s'affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l'esprit s'affectionnent aux choses de l'esprit. »

Devons-nous ‘mourir à la chair’ et reléguer ces choses à un rôle subalterne simplement comme aptitudes naturelles dans le service de Dieu, ou marchons-nous selon la chair, même en tant que croyant? (1 Corinthiens 3 :3)

Vous voyez donc le problème

Nos pensées peuvent être dirigées par Dieu, ou motivées par soi-même, ou parfois ramasser une interférence statique du royaume démoniaque. Nous POUVONS être tentés, même en tant que croyants. Nous POUVONS subir un assaut de sentiments et de pensées importunes, des choses que nous détestons, et ressentir qu’ils entrent en jeu dans notre esprit et nos émotions.

Comment traitons-nous avec elles efficacement?

Malgré votre engagement honnête, votre fermeté dans la foi et votre confiance en Dieu, ces pensées viennent parfois vous frapper. Vous connaissez lesquelles. « Tu ne seras jamais capable de persévérer; qu’est-ce qui te fait croire que cette prière sera exaucée; tu sais que tu n’auras pas l’argent nécessaire pour cela; et si le toit coulait? » - etc. etc. jusqu'à ce que vous vouliez crier.

C'est comme si  votre esprit et votre être intérieur vivent dans deux pays différents avec des règles différentes! Eh bien, oui, c’est le cas – car vous êtes né de nouveau, vous êtes un enfant de Dieu dans Son royaume, un royaume spirituel où tout respire la sainteté, la lumière, la victoire, la bénédiction et plus. Mais votre vie physique n'a pas pris fin, de sorte que vos pensées et vos sentiments sont souvent en conflit avec ce royaume. (En effet, les mettre en conformité avec Dieu, par la puissance de l'Esprit Saint, est notre tâche à vie.)

Pourtant, ces pensées effrayantes surgissent. Les rejeter n’est pas facile.

Je me souviens, il y a plusieurs années, qu’un jeune homme près de chez nous ait été sauvé lors d’une réunion où nous l’avions invité. Nous avons cherché à bien l’orienter dans sa marche en lui procurant des études bibliques et de la communion fraternelle.

Un jour, il est venu chez nous, alarmé et désespéré. « J’ai perdu mon salut! » dit-il. « Prends le temps de t’asseoir et explique-nous ce qui s’est passé » lui a-t-ont dit. « Eh bien, j’essayais de prier et j’ai pensé ‘Jésus est un ***** (jurons); j’ai donc blasphémé contre le Saint-Esprit et je suis perdu. » Nous avons donc dû lui expliquer que cette pensée INDÉSIRABLE, avec laquelle il était en désaccord, n’était qu’un mensonge du diable et qu’il n’était pas du tout perdu. En fait, c’était un signe qu'il progressait en tant que chrétien car le diable était en colère après lui et le frappait.

Alors que nous avançons dans la vie chrétienne, nous devenons plus forts dans la foi et le diable sait qu'il doit être plus subtil que l'exemple ci-dessus. Il commence à suggérer des choses qui pourraient presque être vraies. Si VOUS, cher lecteur, êtes victorieux sur les inquiétudes et les suggestions, louez Dieu pour cela. Vous n’avez pas besoin de mon aide. Mais personnellement, j'ai eu ces problèmes, et je me suis même sentie coupable d’avoir écouté des pensées importunes.

Je croyais être l’auteur de la pensée

Malgré le fait que j’étais totalement opposée à une suggestion ou à une inquiétude, je m’accusais d’y avoir réfléchi – et cela seul suffisait à me préoccuper.

• Est-ce que je prête attention au diable? Si oui, à quel point?
• A quel point me suis-je engagée dans la voie de cette peur au lieu de la foi?
• Est-ce que j’y crois en partie? De quelle manière?
• Est-ce que je manque de foi? Comment puis-je la retrouver?
• Si je suis irrésolue, cela peut entraver mes prières.
• En fait, cela vient-il de mon propre processus de pensée?
• Comment est-il possible que je contredise ma foi dans la protection et la provision de Dieu?

Tournant en rond, luttant désespérément contre une pensée qui s’infiltre et que vous voulez vaincre mais que vous n’arrivez pas à sortir de votre esprit.

Elle vous hante. Vous essayez de la bannir, vous priez, vous vous citez des versets bibliques, en vain. Plus vous luttez, plus elle semble s’affirmer et plus longtemps vous y pensez…exactement le contraire de votre intention!!! GRRR!

Mon problème fondamental

J’ai pris conscience que mon problème était de croire que j’étais l’auteur de ces pensées. Lorsqu’une pensée venait à mon esprit – qu’importe si elle était ridicule ou si je ne l’a croyais pas vraiment – le seul fait qu’elle me vienne à l’idée suffisait à me faire croire qu’elle était LA MIENNE. Elle m’appartenait.

Par conséquent, je devais M’EN OCCUPER, i.e. que je croyais que c’était MA responsabilité. Alors commençait la lutte à la repenser, à la bannir. Mais plus j’essayais, pire c’était. Le fait d’y réfléchir ne faisait que la renforcer!!!

J’ai parfois eu le soufflé coupé, littéralement, HORRIFIÉE par une pensée qui me venait à l’esprit; une pensée si CONTRAIRE à qui je suis et à mes croyances que j’en ai été atterrée. Pendant un temps dans ma vie, je me sentais mal d’avoir eu la capacité de penser une telle chose.

Plus maintenant.

L’analogie qui fonctionne pour moi

J’ai questionné le Seigneur à ce sujet, m’excusant d’avoir autant de difficulté à essayer de bannir ce que je reconnaissais déjà comme un non-sens. (Ou, du moins, désirant être capable de demeurer dans la foi qu’un tel ou tel autre horrible événement n’arriverait pas.)

Ce matin, je me suis réveillée avec un portrait clair expliquant COMMENT ces pensées troublantes arrivent et QUOI faire contre elles.

Comme ceci: le camion de livraison UPS se présente devant votre porte. Sarcastiquement, dans cette version, UPS veut dire « Un Pauvre Sot ».

Un messager arrive avec votre colis. Envoyé par le Bureau-Chef de l’Enfer, ce colis contient l’ironie du diable, la suggestion, l’inquiétude ou toute autre chose.

Vous voyez le livreur à votre porte. Il vous tend le colis en vous disant « signez ici s’il-vous-plaît ». Voici ce que vous devez faire. Vous dites « NON, je refuse d’accepter cela. Je ne signerai pas. Je ne recevrai pas ce colis. Qu’il retourne à l’expéditeur!”

Vous vous voyez en train de refuser ce colis à l’entrée de votre maison (votre vie, votre pensée et vos émotions). Ce n’est pas important que ce colis vous soit envoyé! Cela n’a aucun rapport avec vous. Peu importe qu’il soit venu à la porte de votre pensée – vous l’avez rejeté. Vous l’avez refusé. Vous n’avez pas péché.

Si vous pouvez voir - au sens figuré - les pensées comme des colis, alors vous pouvez rejeter la responsabilité de leur contenu. Ils demeurent la propriété de l’expéditeur à moins que vous ne signiez votre accord d’accepter le colis. Et vous ne le signerez pas. Vous pouvez déclarer avec hardiesse, dans l’autorité que Jésus a pourvue, « Non, je te refuse. Je ne permets pas à cette pensée de demeurer dans mon esprit. Je n’en suis pas responsable. Je n’ai aucune considération pour toi. Va-t’en!”

L’illustration m’aide à comprendre ce que je fais et à SAVOIR ET RÉALISER que la pensée n’a aucune permission de ma part ni ne domine sur moi. Je ne me sentirai plus concernée par les pensées d’avoir péché ni d’avoir failli dans la foi.

Victoire

Depuis que le Seigneur m’a montré ce simple exemple, c’est un plaisir pour moi de bannir les pensées indésirables et de SAVOIR que non seulement elles ne m’appartiennent pas mais aussi qu’elles n’ont aucune emprise sur moi. Elles n’auront pas d’impact sur ma foi ni ma communion personnelle avec Dieu. Les ayant arrêtées à la porte, je ne me les suis pas appropriées. Elles ne sont pas à moi alors je n’accepte aucune responsabilité envers elles. Par ailleurs, je n’ai pas à me battre pour les bannir. Alléluia!

(J’ajoute ceci – après avoir vu l’illustration du Courrier et du colis une fois – je n’ai pas à la visualiser à chaque fois car je comprends le principe. Je peux donc agir en conséquence. Je garde la vérité de l’exemple).

Je prie que cet article aide quelqu’un qui est aux prises avec des pensées indésirables.

Jacques 4 :7 « Soumettez-vous donc à Dieu; résistez au diable, et il fuira loin de vous. »

Le 28 novembre 2015